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LEGENDA(S)

Tournée en Amérique Latine - second semestre 2024

Notre démarche : un projet de transmission-création et de diffusion en Amérique Latine

Depuis ses prémisses, la nouvelle création de la compagnie LaFlux, Legenda, se veut comme un lieu d'échange et de réflexion sur les cultures traditionnelles et leur héritage dans nos sociétés contemporaines.

La compagnie, basée en Corse, s’est ainsi inspirée du folklore corse. La pièce chorégraphique revisite les mythes, rites et légendes de l’île qui marquent son histoire et sa culture. Elle en extrait des personnages et des croyances révélateurs encore aujourd’hui de l’identité culturelle corse. Ce sont ces héritages culturels, parfois tombés en désuétude, qui véhiculent pourtant encore aujourd'hui un mode de pensée, les peurs et les désirs de toute une population. Elles sont profondément ancrées dans nos sociétés contemporaines et composent la richesse des différentes cultures. Dans leur diversité, elles contiennent des valeurs et des aspirations universelles et sont porteuses des grandes questions métaphysiques que les humains se posent depuis toujours.

Ainsi, au-delà des particularismes, l’approche de la compagnie LaFlux, en revisitant et en réinterrogeant cet héritage, et s’éloignant d’une démarche de muséification des cultures traditionnelles, se veut, elle aussi, universelle. La façon dont nous avons conçu cette chorégraphie et de façon plus générale, notre conception de la danse contemporaine comme un langage corporel ouvert à la diversité, favorise les rencontres et les hybridations. Nous pensons ainsi que notre processus chorégraphique peut être réitéré avec toute culture et pour toute société contemporaine qui souhaite se pencher sur ses racines pour les faire entrer en résonance avec les croyances, mythes et rituels de nos sociétés contemporaines.

C’est dans ce cadre que dès le début de l’écriture de la pièce, nous avons pensé que, pour enrichir cette démarche, il nous faudrait faire entrer en résonance notre travail chorégraphique sur la culture corse avec d’autres cultures. Partager notre recherche artistique avec d’autres artistes et d’autres publics venant de cultures éloignées mais intéressés par ces mêmes réflexions. Nos liens précédents et notre connaissance de l’Amérique Latine comme terre de métissages culturels, favorisée par notre maîtrise de l’espagnol, nous ont ainsi naturellement conduits à diriger ce projet de tournée et d’échange culturel avec le sous-continent hispanophone.

Après une première étape de création en Corse et plusieurs représentations en Corse et en France continentale en 2023-2024, nous souhaitons ainsi nous engager dans une tournée-création en Amérique Latine au second semestre 2024. La pièce sera enrichie des rencontres et des collaborations artistiques que nous mèneront dans les différents pays de la tournée : Equateur, Costa Rica, Colombie, Chili, Argentine et Uruguay.

La pièce est modulable et adaptable dans les différents contextes de diffusion que nous sommes en train de mettre en place avec nos partenaires latino-américains. Initialement créée pour 4 danseurs et d’une durée de 45 minutes, elle a été conçue de façon à pouvoir inclure de nouvelles phrases chorégraphiques et d’autres danseurs. À partir du langage chorégraphique, structuré et organisé dans une logique de codes gestuels et de répétitions, nous pourrons ainsi proposer à de jeunes danseurs latinoamericains de jouer librement avec ce langage codifié pour se l’approprier et créer de nouvelles variations. C’est cette modularité qui nous permettra non seulement de leur transmettre notre pièce pour danser ensemble, mais de leur proposer de s’approprier ce langage chorégraphique de façon à y incorporer leur expression dansée à partir d’une recherche et d’une réflexion sur leurs propres cultures.

Parce que le dialogue des cultures est au cœur de nos principes de création, Legenda se veut ainsi, plus qu’une chorégraphie figée, un projet de transmission et de co-création entre notre compagnie et de jeunes apprentis-danseurs que nous rencontrerons en Amérique Latine. Nous avons noué des partenariats avec des structures pédagogiques et culturelles locales pour organiser un temps de résidence-transmission de la pièce auprès de jeunes en fin de formation professionnelle en danse contemporaine.

S’en suivront à chaque fois plusieurs au moins 3 temps de diffusion-restitution de la pièce dans le cadre de festivals ou d’événements culturels locaux que nous avons identifiés et qui sont intéressés par notre proposition. Notre pièce étant conçue pour des espaces publics comme pour des salles de spectacle, nous pourrons nous adapter facilement à l’équipement des programmateurs. Dans tous les cas, c’est une pièce légère qui ne nécessitera pas de fret et conviendra particulièrement aux espaces non-conventionnels pour favoriser la rencontre avec des publics plus éloignés de l’offre culturelle.

Nous avons des partenaires dans chacun des pays identifiés. Nous concevons de rester a minima deux semaines dans chaque territoire, la première semaine étant dédiée à la résidence-transmission de la chorégraphie aux apprentis-danseurs, la seconde aux temps de restitution publique au sein des événements publics. Si possible et selon les cas, nous pourrions rester jusqu'à trois semaines pour proposer deux semaines de travail pédagogique auprès des étudiants et ou multiplier les représentations. En effet, en discutant avec nos partenaires locaux, nous comprenons que la plupart des étudiants travaillent à côté de leurs études et ne peuvent se dédier que des demi-journées à leur apprentissage chorégraphique. Dans ce contexte, deux semaines de workshop nous semble plus favorable pour travailler en profondeur sur la pièce et sur notre esthétique et pour leur laisser le temps d’incorporer leurs propres recherches dans la pièce. D’autre part ce temps peut être réparti dans plusieurs villes comme nous le ferons au Chili, en Uruguay ou en Argentine. Nous restons pour l’instant dans une souplesse de calendrier afin de nous adapter et coordonner au mieux nos différents partenariats.

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Favoriser les rencontres avec de nouveaux publics

Dans son parcours la Cie LaFlux a travaillé auprès de multiples publics, donnant des ateliers autour de ses créations, des stages pour enfants et adultes amateurs, personnes en situation de handicap, des parents-enfants, des interventions en établissements scolaires, en crèches, en pmi... Caroline et Juha ont également dirigé de nombreux workshops pour des jeunes danseurs étudiants ou professionnels, soit pour transmettre des extraits de leur répertoire, soit pour créer des pièces de groupe, soit pour partager leur pratique, leur matière et recherche artistique. Ainsi ils sont intervenus au CNSMDP Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, à Micadanses (Paris), à la Ménagerie de verre (Paris), à l’Atelier de Paris Carolyn Carlson, à la Casona de la danza (Bogota), au CCN de Caen, à RAMDAM (Lyon), au CRR93 Conservatoire à Rayonnement Régional d’Aubervilliers la Courneuve et au CRR de Chalon sur Saône, au Conservatoire de Bastia, à la Maison de la culture de Bourges, à l’école de danse du Chesnay, à l’école d’arts appliqués Duperré (Paris), à l’ENACR (Ecole Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-bois) ... La Cie Laflux souhaite en 2024 partager son expérience avec de nouveaux publics, des cultures hispanophones où le projet artistique de “LEGENDA” pouvait faire échos et trouver un enrichissement artistique mutuel. Elle s’est ainsi tournée vers l’Amérique latine.

Dans le projet 2024 en Amérique Latine, les publics du workshop étant principalement des “jeunes ballets”, des étudiants en fin de formation en danse, l’objectif est ainsi de leur proposer, dans un moment de transition entre leurs études et leur carrière professionnelle, un temps de création et de partage technique et esthétique. Dans un second temps, valoriser le travail fourni par les étudiants en diffusant plusieurs fois la pièce dans des conditions professionnelles (restitution publique dans un théâtre ; représentation lors d’un “temps fort” ou festival de danse local).

La démarche de la Cie LaFlux dans son projet de création est aussi d’amener la danse contemporaine auprès des habitants éloignés de l’offre culturelle, que ce soit en France ou en Amérique Latine. En diffusant la pièce dans l’espace public, en ciblant en particulier des zones urbaines éloignées du centre ville et des zones rurales, nous cherchons à partager notre création avec un large public qui n’a pas forcément pour habitude de se rendre dans des salles de spectacle. Nous avons à cœur cette démarche depuis les premières pièces de la compagnie et dansons tous les étés dans les places des villages corses dans ce même objectif. Nous cherchons ainsi à danser où le public se trouve, et non pas d’amener le public où nous sommes. Nous pouvons également proposer en marge de la représentation, un atelier d’initiation ouvert à un public amateur, afin que chacun puisse faire l’expérience de son propre corps dansant et chercher des formes personnelles de se mouvoir. En proposant ces temps de pratique et ces représentations in situ , nous cherchons à sensibiliser les populations à une démarche artistique et à un travail chorégraphique, à générer un intérêt pour l'art et la danse contemporaine, et créer, à travers ces rencontres, un espace d’échanges entre les artistes et les publics.

Le spectacle Legenda ne déroge pas à cette pratique et à ces objectifs. Ils en sont même renforcés par la chorégraphie et la thématique que nous avons choisis puisque nous recréons l’ambiance de ces espaces d’expression artistique populaire dans l'espace public .

Ainsi, en partant des rituels et des ambiances de carnavals, la pièce replace l’art au centre de la Cité, et le lien entre les performeurs et les publics n’en est que plus poreuse. Dans la pièce, nous interpellons le public et nous réagissons à ses adresses. Nous décernons le rôle du Roi du Carnaval à l’un d’entre eux et l’amenons à participer dans l’arène du spectacle. Le spectacle se veut ainsi interactif et inclusif avec le public. Le fait qu’il soit aussi participatif - de part l’intégration de propositions des jeunes danseurs locaux avec des références aux cultures des pays où nous nous trouverons - renforcera le lien et la proximité que nous pourrons créer avec les spectateurs dans chaque pays de la tournée.

C’est dans cette optique que nous avons privilégié des partenariats avec des festivals qui proposent des représentations dans l’espace public, tels que le festival “Danza en la ciudad” à Bogotà ; le festival “Encuentro a cielo abierto” à Quito ; les festivals “Nuevas tendencias” à Mendoza et “El Cruce” à Rosario, en Argentine ; le festival Teatro Container à Valparaíso...

Dans une logique de décentralisation et toujours pour favoriser des rencontres avec un public éloigné de l’offre culturelle, nous avons aussi souhaité tisser des partenariats en dehors des capitales, en nous rendant à Mendoza (Argentine), à Valparaiso (Chili), à Rivera (Uruguay) et à Sarapiqui, zone rurale au Costa Rica.

Au-delà de cette tournée, nous espérons que ce projet permettra ainsi de concrétiser et de pérenniser les échanges de la compagnie avec les équipes culturelles du secteur de la danse en Amérique latine et de renforcer son réseau de partenaires locaux à partir duquel développer de nouveaux projets à l’avenir.

Les partenaires en Amérique Latine

Des dialogues sont engagés avec plusieurs partenaires locaux : institutions de formation (universités et écoles de danse), structures de diffusion (théâtres et festivals) ainsi que le réseau culturel français à l’étranger (Alliances françaises, Instituts français, Ambassades de France).

1/ En Equateur, à Quito,

nous avons échangé avec Cedex Danza et le Festival « A Cielo Abierto », qui souhaitent accueillir l’équipe de la Cie LaFlux du 10 au 18 août 2024 pour un workshop et 3 diffusions dans le cadre du festival international ( 2 dans des lieux non conventionnels de l’espace public et 1 représentation en salle, en accord avec l’AF). L’Alliance Française suit la construction du projet et aidera à la mise en relation et à la communication, mais les locaux sont fermés au mois d’août; nous tenterons donc d’organiser une diffusion un peu plus tard sur la scène de l’AF à Quito. L’Université des arts est également intéressée pour un partenariat. Cedex Danza assurera les navettes depuis l’aéroport, l’hébergement et les repas pour 5 personnes.

2/ Au Costa Rica à San José,

le « Taller Nacional de la Danza », le Théâtre populaire Mélico Salazar, l’Université Nationale des Arts - Danza Joven ont confirmé leur intérêt et leur soutien à la compagnie pour deux à trois semaines de workshops et diffusion à San José et à Sarapiqui. Les dates sont pour l’instant fixées du 19 août au 7 septembre 2024 (adaptables). Une participation financière est avancée de la part de la UNA à hauteur de 150$/jour soit environ 1400€. Le TND met à disposition les espaces de travail pour le workshop et le théâtre Melico Salazar met à disposition l’espace scénique de diffusion avec les techniciens et le matériel technique du théâtre. 3 diffusions sont prévues: une au théâtre Mélico Salazar, une 2e dans l’espace public de San José ( Plaza Skawak ou Parque Francia) et une 3e dans la zone rurale de Sarapiquí.

3/ En Uruguay à Montevideo et Rivera,

une coordination s’établit autour du projet de la Cie LaFlux entre l’INAE (Institut National des Arts Scéniques), l’Ambassade de France en Uruguay, et Campo Abierto à Rivera. L’INAE propose la prise en charge des logements sur Montevideo, repas, lieu de répétition et un apport financier de 1000€. Les modalités d’une résidence artistique à Campo Abierto vont se préciser. Les dates envisagées sont du 8 au 20 septembre 2024 (et restent pour l’instant adaptables). Nous sommes également en contact avec l’Ambassade de France en Uruguay qui soutient le projet et nous aidera pour organiser 3 diffusions dans 3 lieux. Nous étudierons les possibilités de diffusion au FIDAE 2024, à l’INAE, puis dans l’espace public de la ville et enfin à Campo Abierto.

4/ En Colombie à Bogotá,

IDARTES / La Casona de la Danza / le festival international "Danza en la Ciudad", l’Alliance Française, ainsi que l’Université de Bogota Jorge Tadeo Lozano proposent une collaboration du 20 novembre au 4 octobre 2024 afin que la création de la Cie LaFlux puisse avoir 3 diffusions dans 3 lieux (en extérieur et en intérieur) dans le cadre du festival “Danza en la Ciudad” à Bogotá. La Casona de la danza propose également d’accueillir un workshop de la Cie LaFlux ouvert à tous. Le réseau IDARTES se charge de la production technique et logistique nécessaire; de la communication autour du projet; de la coordination avec l’Université et avec l’Alliance Française; d’un apport financier en discussion avec l’AF (montant à préciser en fonction du nouvel exercice budgétaire qui n’est pas encore défini à ce jour) correspondant pour chacun à 50% du coût du logement et chacun 2000€ pour une diffusion.

5/ En Argentine à Buenos Aires

l’Université Nationale des Arts (UNA) et son jeune ballet souhaitent établir un partenariat avec la Cie LaFlux en octobre 2024 et réaliser 3 diffusions du travail chorégraphique. La directrice Roxana Grinstein est également la directrice artistique du festival Danza BA qui a lieu en octobre et pourrait programmer la pièce dans ce cadre. Nous sommes également en contact avec le festival de danse “Nuevas tendencias” à Mendoza pour y diffuser LEGENDA et y donner un workshop amateur aux habitants de cette ville. Le festival prendra en charge l’hébergement et les per diem de la compagnie. Une autre diffusion possible est en discussion avec le festival El Cruce à Rosario. Nous sommes en contact avec Stephane Chouin à l’IF d’Argentine pour la construction du projet.

6/ Au Chili à Valparaíso,

« EA Estudio de Artes » et le “Festival Teatro Container” souhaitent accueillir la Cie LaFlux pour une transmission de LEGENDA du 4 au 8 novembre 2024 puis 3 diffusions du travail de la Cie LaFlux dans le cadre du Festival qui aura lieu du 9 au 16 novembre 2024. Le “Parque Cultural” est aussi un lieu qui peut accueillir la Cie LaFlux en résidence ou pour des répétitions (EA se charge de cette coordination). 

Nous avons également contacté systématiquement les institutions culturelles françaises dans les pays visités ; au-delà des questions de financement, il s’agira de valoriser la présence des artistes et de l’œuvre corse sur les territoires à travers leur communication et leur réseau local. La compagnie reste ouverte à d’autres collaborations avec d’autres institutions qui se montreraient intéressées par leur présence dans la région pendant la période concernée (second semestre 2024) afin d’optimiser leurs déplacements et multiplier les occasions de rencontres, d’interventions et de présentations publiques ou auprès des structures culturelles locales.

Une éthique environnementale et humaine

Organiser une tournée aussi longue (presque 4 mois), découle de convictions écologiques et humaines que nous souhaitons porter dans le cadre de nos projets professionnels.

D’une part nous souhaitons engager de vraies rencontres au sein des pays de la tournée, laisser une empreinte de notre passage mais aussi nous imprégner de cette expérience culturelle et artistique. Nous sommes avant tout intéressés par l’expérience d’une rencontre avec la scène artistique locale et avec le grand public. La chorégraphie, modulable, porte en elle-même cette volonté d’échange avec les cultures locales. Dans ce contexte, il nous semble indispensable de travailler sur le temps long. Prendre le temps de se connaître et d'échanger, c’est installer une forme de quotidien entre les apprentis-danseurs et la compagnie ; c’est aussi prendre le temps d'expérimenter ensemble autour de notre proposition artistique, de se tromper, de rectifier ; c’est enfin jouer plusieurs fois, à différents endroits, dans des salles mais aussi en espace public et dans des lieux reculés des grands centres urbains, pour essayer de toucher un public le plus large possible et de proposer des ateliers ponctuels ouverts à toutes et tous.

C’est pour cela que nous resterons deux à trois semaines dans chaque pays. Nous jouerons au moins 3 fois par pays, dont au moins une fois dans l'espace public, sans billetterie, pour aller à la rencontre des habitants, et dans des lieux reculés des centre-villes urbains.

Effectuer une tournée sur 6 pays n’est pas seulement un choix économique. C’est aussi un choix écologique puisqu’en réduisant le nombre d’aller-retours, nous réduisons aussi notre empreinte carbone. Nous avons pu confirmer en utilisant un calculateur carbone en ligne1 que réaliser un voyage en multidestination pour 5 personnes (Paris-Quito ; Quito-San José ; San José-Montevideo ; Montevideo-Bogotá ; Bogotá-Buenos Aires ; Buenos Aires -Santiago ; Santiago-Paris) ne représente que 13,41 tonnes de CO2 alors qu’un aller-retour Paris-Quito représente déjà 8,42 tonnes de CO.

Par ailleurs, dans ce même souci de maîtriser notre empreinte carbone, nous privilégierons si besoin le bateau entre Montevideo et Buenos Aires, et le car entre Buenos Aires - Santiago du Chili et Valparaíso ainsi que pour les déplacements en Argentine: vers Rosario (où nous irons pour une représentations au sein du festival de danse El Cruce) et à Mendoza (pour une représentation au festival Nuevas Tendencias).

Enfin, partir avec une scénographie légère (avant tout des costumes et accessoires), sans fret, participe aussi de ce double objectif d’une tournée modulable et qui s’adapte à tous les contextes et d’une volonté de réduire notre empreinte carbone.

Enfin, la compagnie sera particulièrement attentive à intégrer au moins autant de participantes que de participants au sein des workshops dans les écoles et les universités. Nous savons, de part les discussions que nous avons eues avec les partenaires locaux, que dans les pays de la tournée, comme en France, la danse est un art largement investi par les femmes qui y trouvent un espace d’expression et de liberté.

Parmi les quatre artistes de la compagnie, trois sont des femmes (la chorégraphe-danseuse et les deux danseuses-interprètes). Nous espérons pouvoir mettre en confiance les jeunes étudiantes afin qu’elles puissent pleinement s’exprimer à travers la danse et la chorégraphie que nous leur proposerons. De façon générale, nous serons particulièrement attentifs à ce que chaque participant et participante puisse trouver un espace d’expression personnelle, s’approprier le langage dansé et dialoguer avec le reste du groupe pour trouver sa place au sein de la chorégraphie, sans discrimination aucune. Nous veillerons à ce qu’il en soit ainsi durant nos ateliers et nos représentations.

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